Ciné Feg'Athlé : "Free To Run"

Après être devenu une librairie le temps d'une soirée grâce à l'ami Jean-Michel, Feg'Athlé s'est transformé hier soir en salle de cinéma suite à une belle initiative de Marie-Christine...

Que faire après une bonne séance de 10 fois 400m lorsque les muscles sont prêts de tétaniser et ne rêvent que d'une bonne douche ? Déguerpir au plus vite pour filer dare-dare à la maison manger un morceau devant la télévision ?

Que nenni !

Et pourquoi ne pas faire une petite prolongation, tous ensemble au club-house, autour d'une bonne pizza dégustée en regardant un bon film de cinéma ?

C'est précisément cette idée qu'a eue Marie-Christine en sélectionnant un film qui soit fédérateur pour la bande de runners fous qui arpentent les restes du tartan de notre stade tous les mardis soirs : "FREE TO RUN" !

Un film récent (2016) mais déjà mythique qui raconte avec de superbes images et de magnifiques témoignages l'évolution de la course de demi-fond et l'apparition de la mode du running qui n'a de cesse de se réinventer.

L'idée a été lancée le mois dernier et la projection s'est faite hier soir.

Tout comme pour la création de notre magnifique maillot violet, la mise en place de cette soirée a été collective et chacun a contribué :

Marie-Christine a apporté le vidéo-projecteur, Angélique s'est chargée de l'écran, François a fourni le DVD, Hamid s'est occupé de l'ordinateur, Stéphanie a géré l'intendance autour du repas, Michèle et moi avons pensé à la rallonge multi-prises, et tous les autres participants ont apporté de quoi boire plus que quelques verres, le plus souvent alcoolisés.

Le club a offert les pizzas cherchées chez PiZZ'a GoGO à Fegersheim et la séance a pu commencer à 20h00 !

Enfin... pas tout à fait, en fait !   

Les aléas techniques, les impondérables technologiques, bref, les petits couacs indépendants de nos belles volontés, nous ont fait un peu galérer pour que "FREE TO RUN" apparaisse sur l'écran blanc ! Après moults essais, beaucoup de rigolades et de petits verres pour faire patienter, le miracle s'accomplit et la séance put débuter vers 20h30 ! (essuyez toujours le DVD avant de l'utiliser, c'est un bon conseil)

Je ne m'étendrai pas sur cet excellent film (voir la bande-annonce et une critique ci-dessous), mais je dirai juste quelques mots sur le plaisir que nous avons eu à être ensemble, rassemblés et unis par la même passion du sport athlétique.

Alors un grand MERCI à Angélique, Antoine, Christian, Claude, François, Hafida, Hamid, Isabelle, Marie-Christine, Mélanie, Michèle, Patrick, Saber, Sandy, Stéphanie, Thibaut et Yannick d'être venu(e)s ajouter cette belle page à l'histoire de Feg'Athlé ! 

Bande-annonce du film : https://youtu.be/Ml8ADTP6BNc

Critique parue dans L'Obs : 

"Courir toujours plus longtemps, toujours plus souvent… Alterner petites foulées et fractionnés, contrôler son temps grâce à une montre connectée. Ils sont des millions dans le monde à être accros au running, en ville, en forêt, seul ou à plusieurs. A toujours vouloir se dépasser grâce à la course à pieds. Qu'est-ce qui les fait courir ? S’il ne répond pas vraiment à cette question, le beau documentaire "Free to run" de Pierre Morath retrace avec brio l’histoire de ce sport.

Ses pionniers dans les années 60 ont bravé bien des interdits. A l’époque, il est mal vu de courir seul, juste par plaisir. Un truc de fada, pensent les honnêtes gens. Pis : la course est alors une discipline de l’athlétisme, encadrée par la toute-puissante fédération et interdite aux femmes. Leur métabolisme ne leur permettrait pas de supporter ce sport d’endurance. Mais aux Etats-Unis et en Europe, des passionnés vont œuvrer pour ouvrir la course à tous. C’est l’Américaine Kathrine Switzer qui participe en cachette au marathon de Boston en 1967.

Il faut voir, sur les images d’archives, cette jolie fille de 20 ans prendre le départ dissimulée par une capuche, seule femme parmi des centaines d’hommes. C’est le Suisse Noël Tamini qui, avec son journal "Spiridon", milite pour l’organisation de courses libres. C’est l’Américain Fred Lebow, qui lance en 1970 le marathon de New York. Cette année-là, ils sont 127 à participer. En 1984, les femmes obtiennent de haute lutte la création d’un marathon féminin aux Jeux Olympiques.  La libération par le running ne fait encore que commencer. Trente ans plus tard, avec 50.000 coureurs shootés à la performance inscrits au marathon de New York, elle est bel et bien terminée."