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Petit retour sur notre fête de fin d'année...
A quoi reconnait-on un « grand » club ?
A son palmarès ? Probablement… mais pas seulement…
A la taille de ses effectifs ? Certainement… mais pas que…
A son longévité ? Peut-être… mais cela ne suffit pas…
La réponse n’est probablement pas unique, certainement pas simple à formuler et probablement impossible à exprimer par les mots.
Les mots ne suffisent effectivement pas pour décrire la réussite réitérée de notre désormais traditionnelle compétition de fin d’année athlétique.
Un chiffre peut-être : 217.
Nous étions précisément 217 cœurs réunis à avoir vibré à l’unisson et réussi une fois de plus à traduire dans les faits cet état d’esprit qui est l’ADN de notre club.
La cinquantaine de duos « enfant-parent » concoctés par Marion ont inondé l’ensemble du stade de leur sueur, mais surtout de leurs rires et de leurs sourires.
Les dizaines de coureurs de 400m et de 1000m réunis par Hamid leur ont succédé bravant à l’heure méridienne cette fameuse canicule peut-être trop présente dans les esprits et dans les médias.
A la fin des épreuves sportives, peu avant 13 heures, nous nous vîmes donc plus de deux cents autour d’un barbecue, à discuter athlétisme, à refaire le monde, à simplement prendre plaisir à se découvrir ou à mieux se connaitre, bref tout simplement à nous enrichir les uns les autres en partageant un peu de cette humanité que notre société peut-être un peu trop focalisée sur la technologie et les biens de consommation a malheureusement tendance à négliger.
Je n’aurais pas la place pour remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette compétition et de cette fête. Cela a été fait de cœur à cœur, les yeux dans les yeux, et si le temps ne l’a pas permis, ces personnes savent l’affection sincère que je leur porte.
Juste quelques mentions spéciales pour ces personnes sans lesquelles cette fête aurait été plus difficile à mettre en oeuvre : Marion pour la compétition "enfant-parent", Hamid pour les courses de 400m et de 1000m, mais également pour les saucisses, Jean-Michel et François pour la gestion du barbecue... et Michèle pour toute l'intendance ! Je n'oublie pas les jurys, les "gros bras bien musclés", les fournisseurs de tonnelles et toutes les belles âmes qui ont donné de leur temps et de leur énergie.
Alors, pour répondre à la toute première question formulée dans ce papier, je ne saurais vraiment dire précisément à quoi on reconnait un « grand » club.
Je sais simplement que nous sommes une sorte de grande famille que nous nous serions choisie, et que nous avons plaisir à nous retrouver au quotidien ou lors de grandes manifestations.
Je sais également que notre porte est grande ouverte aux belles et bonnes volontés, et que chacun peut contribuer à la hauteur de ses envies et de ses idées.
Je sais enfin que nous avons créé ce club autour de quelques valeurs humaines qui resteront notre étoile polaire intangible pour guider notre club dans son évolution.
Je ne suis pas prêt d’oublier ce chiffre – 217 – qui par un curieux hasard est celui de la chambre d’hôpital d’une personne qui m’est tellement chère.
217 fois "merci" et un bel été à chacune et à chacun de vous !
PS : une casquette noire avec une tête de lion à crinière rouge a été oubliée, ainsi qu’une paire de boucles d’oreilles argentées comportant chacune trois losanges incurvés.
